thumb do blog Évêque Edir Macedo
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L’auto-tromperie

Imagem de capa - L’auto-tromperie

« Rien de ce que je dis ne justifiera ce que j’ai fait » est l’une des phrases les plus répétées ces derniers temps. Il semble que cela vienne d’une personne repentie, qui préfère, humblement, ne pas s’expliquer, car son erreur fut inacceptable. Mais qu’est-ce qui ne va pas dans ce discours ?

Il est de la connaissance de tous que, lorsque nous parlons, nous déversons ce qui est à l’intérieur de nous, même lorsque nous disons des bêtises, cela vient du cœur, donc rien, absolument rien, n’était par hasard. C’est pourquoi, le Seigneur Jésus a dit :

“Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme; mais ce qui sort de la bouche…” Matthieu 15:11

Ce qui sort de la bouche contamine, parce que cela vient du cœur et, en tant que « bon corrompu » qu’il est, il vit aux dépens de l’auto-tromperie. Pouvez-vous imaginer les dommages, que le cœur peut nous faire et, à travers nous, dans ce domaine qu’il travaille ?

Lorsque quelqu’un commet une erreur et préfère ne pas « se justifier », en utilisant même des arguments bibliques, que Celui qui nous justifie c’est Dieu, au fond il ne veut pas, en réalité, s’exposer, dire ce qu’il y a en lui. Une chose est de vous justifier, lorsque vous êtes lésé, une autre chose est d’expliquer pourquoi vous avez été injuste …

Un exemple classique est celui de la trahison. Quiconque a été trahi veut savoir si le traître est réellement repenti et, par conséquent, il a besoin de savoir ce qui se passe dans son cœur.

Mais combien de traîtres utilisent les mêmes excuses: « Je me suis laissé aller », « j’ai été faible », « c’est arrivé, maintenant on regarde de l’avant », « commettre des erreurs est humain ». Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’en fait, il se redonne la chance de commettre des erreurs, après tout, il s’est simplement « laissé aller » …

Lorsqu’une personne se repent vraiment, elle reconnaît où elle est tombée.
Le traître repenti, par exemple, dirait comme le disait le roi David: « Je suis une mauvaise personne, je ne suis pas digne d’une seconde chance! » Et, non seulement, il serait soumis à la moindre miette de miséricorde, qui lui serait donnée, mais il s’y accrocherait bec et ongles.

Mais qui veut avoir honte ?
Ils préfèrent feindre d’être tombés « involontairement » et gagner du temps pour plonger plus profondément dans l’impudicité.

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Contributeurs

Cristiane Cardoso